Et se perdre dans les étoiles, 
Oublier vêtements et souliers trop étroits, 
Goûter l'infini de l'instant, 
Goûter l'infini du néant. 
 
Absorbé par le vide sidéral, 
Sous l’emprise d'un ennui abyssal, 
L'esprit incurvé de la voûte céleste 
M'extrait du magma lourd de la croûte terrestre. 
 
Petitesse de mes jours et des horizons courts, 
Que serai-je sans toi, que suis-je sans amour ? 
Grandeur de mes nuits et fuite de mes jours, 
Les novas et les naines sont mes guides de toujours.
© Eric Benoit