10/03/2020 – Coronavirus – Observation 

J'observe la crise actuelle et la panique qui s'empare petit à petit de la planète. J'en cherche les causes profondes, faute de saisir encore la gravité réelle.  
Ce mouvement de panique que l'on observe ressemble aux mouvements de foule. 
La réactions des gouvernements, politiques, organisations internationales, entretenues et amplifiéess par les médias puis les financiers n'est-elle pas le pendant social des peurs individuelles et des craintes inscrites désormais dans nos gènes ou presque, dans notre mémoire collective : 
la crainte de l'autre (liée à l'insécurité, elle aussi entretenue, amplifiée par les politiques pour mieux contrôler, pour des desseins électoraux également, par les assurances et les fournisseurs de services de surveillance pour mieux vendre...) 
la crainte de la Chine : on craint cette puissance en devenir, opaque, ses traditions, ses cultures militaire, sociales et culinaires, ses coutumes, son commerce florissant, son hégémonie sur les marchés, sa maîtrise technologique (la 5G avec Huawei par exemple...) 
Alors un virus, une menace aussi invisible que terrible potentiellement, qui plus est venant de Chine : Le tableau semble complet pour engendrer un mouvement de panique exponentiel. 
Ce même virus, né en France et moins bien géré n'aurait certainement pas provoqué cette panique mondiale née de l'individu, maturée par les politiques, entretenue et développée par les lobbies et organisations, propagées par les médias et les réseaux sociaux puis retournée à l'individu qui réagit donc à ce qu'il provoque lui-même, pour se jeter sur les masques, gels hydroalcooliques et provisions. Là encore, la spirale est parfaite dans un mouvement s'accélérant et se concentrant comme sous un effet Coriolis. 
Ce virus, bien réel, mais sans dangerosité excessive si l'on en croit les chiffres statistiques (moins de 20% de personnes encore infectées en Chine parmi les malades, 2 à 3% de taux de mortalité concentrées sur les 70/80 ans et personnes fragiles...) a généré une panique qui s'est répandue comme une traînée de poudre, d'une manière que l'on pourrait qualifier de... « virale »... Le virus réel a été rapidement rattrapé par celui de la désinformation.
© Eric Benoit