Bohème éperdue
Allongé dans une pause bohémienne,
Le menton avalant l'univers,
Sous le ciel de Provence que je ne partage pas,
Les sons se brouillent, les lumières s'entrechoquent.
Rien n'existe, tout est là.
Rien n'est là, tout existe.
Et revient l'éternelle évidence,
Questionnée et voulue,
Répondue comme il sied.
L'univers grouille de mille envies,
Focalisé sur ma tête meurtrie,
Ma tête brutalisée dans ce combat perdu,
Dans la folie stellaire combattant abattu.