Alors aujourd'hui, que promet-il ?
De tout changer sans rien changer, sauf de masque (qu'on a pas !). Même en plein cœur de la crise, les orgueils et les vanités et les égoïsmes ont repris le dessus. Au sein de l'UE, non seulement les frontières se ferment mais aucun accord d'entraide ne s'envisage même. Ce monde ancien, tous ces épouvantails le revendiquent à chaque minute : Chacun pour soi, l'autre fait peur.
En dehors, c'est pire. Les USA surenchérissent et tentent de s'accaparer tout ce qui se produit de nécessaire dans le monde : Trump détourne des avions chargés de masques de leur destination en proposant le triple du prix, propose l'exclusivité nationale d'un vaccin (1 milliards de dollars) à un laboratoire de recherche subventionné par des deniers nationaux (Allemagne).
Ils poursuivent leur arrogance au delà de l'imaginable, tout en se rendant compte tout à coup de leur petitesse inavouable.
Celui qui construit des murs immenses et dépense des milliards et des milliards de dollars pour se préserver des mexicains n'est pas capable de protéger sa population de cette toute petite chose ! Alors, il dépouille les autres, encore, tout ce qui reste, et rétablit des relations commerciales dénigrées avec les chinois qu'il honnissait il y a si peu, qu'il humiliait, au même titre que les iraniens ou les européens.
Il humilie le monde mais au fond c'est lui et les américains qu'il humilie.
Mais Trump est une chose (oui, une chose !), les européens ne font guère mieux. Lui construit des murs pour arrêter les déshérités du Mexique quand nous déléguons courageusement à ce brave Erdogan la rétention des migrants dont nous ne voulons pas. Des milliards là aussi, pour ne pas les voir !
Au fait, vous avez remarqué comme ce futile problème de migrants s'est subitement résolu depuis début mars. Ils ont disparu, désintégrés dans les camps insalubres et dissouts dans la soupe informationnelle qu'on nous sert à toute heure.
Si on m'avait dit qu'un virus suffirait à traiter un problème si complexe et si ancien, celui de centaines de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes jetés sur les routes d'un exil que nous connaîtrons peut-être plus tôt que nous le pensions.
Alors va-t-on changer ? Tout le monde médite, se trouve une voie spirituelle vers la solidarité et le respect de la vie.
Pourra-t-on compter sur un quelconque gouvernement pour nous accompagner ?
J'en doute au vu de ce qui se passe en ces temps, mais je crois encore en cette conscience des consciences, des consciences individuelles qui elles, font le travail et changent ce monde qui est fini déjà.
C'est nous qui les accompagnerons...Vers la sortie !